La classe de ces bois varie de 3 à 4.
Robinier (Faux acacia)
Très résistant. Naturellement de classe 4.
Convient pour la mise oeuvre horizontale, comme les lames de terrasse.
Peut être en contact direct avec le sol, pour faire par exemple des pieux, piquets, poteaux.
Aussi résistant que le teck (un bois tropical), et moins cher.
Châtaignier
Naturellement de classe 3.
Convient pour la mise en oeuvre horizontale.
Eviter le contact direct avec le sol, sauf pour faire des poteaux ou piquets dont on aura passé au feu toute la partie enterrée.
Le châtaignier purgé d’aubier est sans traitement de préservation- de classe de risque 3 pour des durées de service de plus de 25 ans ;- de classe de risque 4 pour des durées moyennes de service de plus de 10 ans. (Publication du CTBA «L’essentiel sur le bois», dépôt légal 1er trimestre 2001)
Chêne
Très résistant.
Convient pour la mise en oeuvre horizontale.
Eviter le contact direct avec le sol. Même si le chêne peut durer en étant complètement immergé, le contact à l’air libre avec la terre entrainera un pourrissement.
Mélèze
Convient pour la mise oeuvre horizontale, ainsi qu’à la réalisation d’abris de jardin.
Douglas
Naturellement de classe 3.
L’aubier du douglas est un peu plus résistant que celui d’espèces comparables. L’aubier est donc admis pour les mises en oeuvre verticales comme les bardages, et toléré pour les planchers n’étant pas au contact direct du sol.
Si le bois est en contact avec la terre, il faut très peu d’aubier.
Un complément de protection peut être apporté à certains bois, grâce à un traitement thermique ou à base de produits naturels.